Le brûleur

Composition et fonctionnement du brûleur

Le gasoil de chauffage ou mazout comprend une certaine quantité d'énergie qu'on doit libérer de façon optimale. Pour transformer le combustible en une chaleur utilisable, on peut soit le gazéifier soit le pulvériser en petites gouttes. C'est possible avec un brûleur à pulvérisation. Le brûleur à pulvérisation distribue le combustible en très fines gouttes de sorte que la surface de contact entre l'air et le combustible s'agrandit, de manière à mélanger, enflammer et brûler le mélange combustible-air adéquat. La chaleur libérée doit être transférée au fluide calorifère, pour ce faire une chaudière est nécessaire.

Composition

1 la volute
2 une pompe volumétrique à engrenage
3 une ligne porte gicleur
4 une tête de combustion
5 le ventilateur centrifuge
6 transformateur d'allumage
7 les électrodes d'allumage
8 le clapet d'air
9 la vanne électromagnétique
10 le clapet d'air
11 l'accrocheur de flamme
12 le boîtier de commande
13 capot insonorisant
14 bride de fixation
15 cache insonorisé du clapet d'air
16 carcasse

Comment fonctionne un brûleur?

La pompe sur le brûleur aspire le combustible du réservoir et injecte un certain débit (en fonction de la pression) dans la ligne de pulvérisation et le pulvérisateur. Le pulvérisateur répand le combustible en petites gouttes, pour que le fluide puisse être brûlé. La formation de flammes se fait seulement quand le combustible pulvérisé est allumé par une étincelle électrique entre les électrodes d'allumage. Un brûleur à pulvérisation ne dispose donc pas d'une veilleuse !

L'air, indispensable à la combustion, est amené par un ventilateur centrifuge.

Quand il n'y a pas de formation de flamme, p. ex. par un mauvais allumage, le boîtier de commande verrouille le brûleur (le met en position de sécurité).

Une palette de couleurs de brûleurs

Flamme bleue, flamme grise, Low Nox... ne sont plus des mots à la mode. Ils indiquent tous des techniques qui ont un objectif commun : l'optimalisation de la combustion et la limitation des émissions de matières polluantes. Cela illustre les progrès réalisés par les fabricants dans le domaine de la protection de l'environnement.

Le brûleur à flamme jaune

Cette version classique de brûleur a été fortement améliorée ces dernières années. Le réglage correct reste une nécessité pour un rendement optimal et la limitation des émissions de matières polluantes.

Le brûleur à flamme bleue

Ce brûleur est un exemple du progrès technique. Le CO et la suie sont quasiment inexistants chez les brûleurs à flamme bleue. Pour réduire les émissions de matières polluantes, on crée un recyclage interne (CO et suie) et externe (NOX) des gaz de combustion chauds. Ainsi a lieu une gazéification presque totale du combustible pulvérisé, ce qui donne une flamme bleue et réduit la température de la flamme, entraînant alors une réduction de la formation de NOX. Résultat : moins de suie, moins d'entretien !

Le brûleur à bas NOx

Dans le cas du brûleur Low Nox (appelé aussi flamme grise), un recyclage, comme pour le brûleur à flamme bleue, est également appliqué, mais à hauteur de la tête de flamme. La gazéification partielle du combustible donne une flamme jaune-bleue.



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